Rapa Nui
Rapa Nui (en langue rapa nui « la grande Rapa »), en Espagnol Isla de Pascua est une île isolée dans le sud-est de l’océan Pacifique, particulièrement connue pour ses statues monumentales (les moaï) et son unique écriture océanienne, le rongo rongo.
L’île se trouve à 3 700 km des côtes chiliennes et à 4 000 km de Tahiti, l’île habitée la plus proche étant Pitcairn à plus de 2 000 km à l’ouest. C’est une des terres les plus isolees au monde. Elle appartient au continent Oceanie.
l'île est possession chilienne mais comment se sentir connecte au Chili avec 3 700 km de distance.
Hanga Roa est la seule ville (village) de l’ile. Sa piste d’atterissage refaite en 2011 est l’une des plus longues au monde ….. Payee par les americains, elle peut servir de piste de secours pour la navette spatiale.
L’île de forme triangulaire, d'environ 23 km dans sa plus grande dimension, couvre 162 km2. La population compte environ 4 000 habitants.
L'île est d'origine volcanique avec trois cônes principaux éteints. Sa forme triangulaire est le resultat de l’eruption de 3 centres volcaniques principaux.
Cette île est dite ile des mysteres car aucune certitude existe ici. Il est difficile d’etre sur de la date de peuplement de Rapa Nui, s’il y eut une ou plusieurs migrations.
Les statues proviennent d’une carrière située sur les flancs et dans le cratère du volcan nommé Rano Raraku. On peut y voir un très grand nombre demoaïs (près de 400). Certains sont terminés et dressés au pied de la pente et d’autres sont inachevés, à divers stades, de l’ébauche à la finition. Le plus grand qui ait été érigé mesure 10 m de haut et pèse 75 t. Un des derniers resté inachevé fait 21 m de hauteur pour une masse estimée à 270 t. L’île de Pâques est surtout connue pour le mystère, longtemps inexpliqué, qui entourait la fabrication, mais surtout le transport de blocs de basalte allant de 2,5 à 10 m de haut et l’élévation des moaïs.
D’autres interrogations portaient sur la découverte des plaquettes de bois couvertes de signes (les tablettes Rongo-Rongo, ainsi nommées d’après le lieu de culte Orongo) et qui restèrent totalement mystérieuses durant de nombreuses années, ajoutant au mystère de l’île de Pâques d’autant qu’elles sont uniques dans la sphère culturelle polynésienne. Outre ces plaquettes, les premières civilisations pascuanes ont laissé des sculptures en bois et des pétroglyphes dont la signification précise est perdue, mais dont les répétitions de symboles (par exemple : oiseau-pénis-poisson-vulve-humain) ont été rapprochées des refrains traditionnels dans les hymnes généalogiques polynésiens (« les oiseaux ont copulé avec les poissons et ainsi ont été engendrés les premiers hommes »).
Nous nous devions de reprendre ces quelques traits de l'île de Pâques pour que vous puissiez vous imaginer la magie qui opère dès qu'on pose un pied ici.
Les mots sont difficiles à trouver et notre passage ici nous laisse des traces. Le plus frappant est la fierté qu'ont les pascuans à nous raconter leur histoire et à la transmettre aux enfants. Sans le savoir nous étions présents pour la fête annuelle du "Dia de la lengua". Cette fête reprend l'histoire de l'île à travers chants, danses et costumes traditionnels le tout orchestré par les enfants de l'île. Difficile pour nous de tout comprendre ce jour là car la langue utilisée est le Rapa Nui.
Nous avons passé 5 jours à parcourir l'île, ses habitants, ses us et coutumes et nous nous sommes régalés.
Aussi j'ai réalisé que nous commençons notre séjour sous tente et ce pour les 3 mois à venir.... Moins drôle.
Encore que le camping sur l'île de Pâques était vraiment super. Nous avons rencontré des chiliens, français et espagnols et une soirée recette de l'île s'est improvisée. Le tout avec l'aide de benjamin (le grand costaud sur les photos) qui réside au camping et est pascuan. Au menu poisson cru et parilla (barbecue de viande)....
Enveloppe 7
.... Je vous laisse le soin de découvrir les photos .... Merci à Benjamin et à son épouse qui ont su nous guider sur l'île et nous préparer. Traditionnellement la peinture sur le visage utilisée est de la terre de couleur sable et orangée trouvée dans la carrière des Moais. Cette terre n'est de nos jours utilisée qu'à de rares occasions. Du coup la peinture que nous avons sur le visage est une peinture "industrielle" mais la magie a opéré.
Les photos et l'affiche "La Baule" ont été réalisés par la marine chilienne, les moyens du bord!